Les facteurs environnementaux peuvent avoir un impact significatif sur la valeur des propriétés.
Pour construire des biens résilients, il est essentiel de comprendre et d’évaluer les risques environnementaux.
L’examen des principaux paramètres pour mesurer ces risques peut également fournir des informations précieuses.
Pour rappel, le secteur de l’immobilier est responsable d’environ 39 % du total des émissions mondiales. Cela montre à quel point des facteurs aussi divers que le choix des matériaux de construction, les méthodes de construction, la planification peuvent influencer le changement climatique et les risques environnementaux.
Nous avons répétoriées 15 principales mesures utilisées pour évaluer les risques environnementaux dans l’immobilier.
1. Évaluation des risques d’inondation
La gestion des risques d’inondation est un aspect du changement climatique et les évaluations concernant les risques d’inondation sont devenues une partie importante. L’estimation du risque est difficile et implique un examen de nombreux facteurs (emplacement, données historiques, élévation).
Le risque d’inondation est particulièrement préoccupant pour les propriétés situées à proximité des rivières.
2. Risque sismique
Dans les régions sujettes aux tremblements de terre, l’indice de risque sismique est essentiel. Il évalue la probabilité des séismes et leur impact potentiel, en tenant compte de l’activité sismique et des normes de construction.
La mesure du risque sismique peut vous aider à élaborer des solutions pour limiter les risques (avec des plans d’intervention d’urgence, une conception adapté ou des décisions relatives aux assurances).
3. Évaluation du risque d’incendie de forêt
Les propriétés situées dans ou à proximité de zones sauvages doivent prendre en compte le risque d’incendie de forêt. Cette évaluation tient compte de l’emplacement, de la végétation et des conditions climatiques.
4. Risques liés aux ondes de tempête et aux tsunamis
Les tempêtes et les tsunamis peuvent causer des dommages importants, tels que l’érosion des plages et des autoroutes côtières. Lorsqu’elles se déplacent vers l’intérieur des terres, elles peuvent contribuer à l’escalade des niveaux d’inondation.
5. L’élévation du niveau de la mer
Avec le changement climatique, l’évaluation du risque à long terme de l’élévation du niveau de la mer est important, en particulier pour les investissements immobiliers côtiers.
6. Indice de qualité de l’air (IQA)
La pollution de l’air est la menace environnementale la plus importante pour la santé publique, avec environ 7 millions de décès prématurés par an.
L’IQA a un impact sur la valeur des biens immobiliers et sur la santé des habitants, ce qui en fait un facteur essentiel dans les zones urbaines et industrielles.
7. Niveaux de contamination du sol
La contamination des sols peut affecter sa valeur. Des évaluations approfondies sont donc nécessaires.
Les informations sur les sols francais, par exemple, sont détenues par les gouvernements.
8. Évaluations de la qualité de l’eau
La qualité des sources d’eau (souterraines, bassins, et rivières) influence la consommation et l’agriculture.
Une bonne qualité de l’eau peut améliorer la valeur de la propriété.
9. Ilot de chaleur
Les zones urbaines créent des microclimats (plus chauds), principalement en raison du manque de végétation et de la présence de surfaces dures absorbant et émettant la chaleur.
Les îlots de chaleur urbains peuvent augmenter les coûts énergétiques (en climatisation) et affecter la qualité de vie, influençant la valeur des biens.
10. Niveaux de pollution sonore
L’OMS considère la pollution sonore comme une menace sous-estimée, pouvant causer divers problèmes de santé. Elle réduit également l’attractivité du bien.
Une exposition élevée au bruit (circulation, industrie) peut diminuer la valeur des propriétés.
11. Respect de la réglementation environnementale
Le respect des réglementations environnementales (espèces menacées, qualité de l’air, déchets dangereux, etc.) est essentiel pour éviter les problèmes juridiques et maintenir la valeur du bien.
12. Stabilité des sols et taux d’érosion
La stabilité du sol et les taux d’érosion sont influencés par le sol, la couverture du sol, la topographie et le climat.
L’évaluation de ces facteurs est cruciale, notamment dans les régions à sols instables ou terrain escarpé, impactant le choix du site, la planification du développement et l’assurance.
13. Proximité d’installations dangereuses
La proximité de sites industriels, de routes très fréquentées, de centrales nucléaires ou de zones polluées peut être associée à des effets néfastes sur la santé et à une baisse de la valeur des biens.
14. Zones de protection de la biodiversité et de la faune
Les urbanistes créent des stratégies pour minimiser l’impact négatif des habitations sur la biodiversité.
Les zones protégées peuvent limiter les options de développement et affecter la valeur immobilière.
15. Analyse de l’empreinte carbone
Le changement climatique a un impact global et croissant. Réduire l’empreinte carbone du secteur de la construction est un moyen important de limiter ces effets.
Gestion des risques environnementaux
Comprendre et atténuer les risques environnementaux est essentiel dans l’immobilier. L’utilisation de ces mesures permet aux parties prenantes de prendre des décisions éclairées, de s’adapter aux défis, de découvrir des opportunités et d’investir dans des biens durables et résilients. Si vous avez besoin d’estimer votre bien immobilier et que vous avez les données en votre possession, il existe : https://www.immobilierlocal.ch/. Alors que le monde se concentre de plus en plus sur la durabilité, ces considérations deviendront une partie intégrante de l’évaluation et du développement immobilier.